Mesdames,
Messieurs,
Le sujet de ce soir peut paraître simple, mais ne se résout pas à la première intuition. Il peut paraître surprenant, surtout quand il est abordé dans une institution souvent qualifiée, à tort ou à raison, d’élitiste. Il reste un sujet indispensable, car si on est d’accord que chaque Continent a le droit d’espérer de ses enfants un quotidien meilleur, la manière dont ces derniers s’organisent cesse d’être anodine.
Moins anodine encore est la façon dont chaque personne définit son rapport avec son Continent ; sa place au sein d’une société. Aurait-on tort de vouloir de vouloir défendre l’idée d’une élite africaine et de vouloir intégrer cette dernière ? L’existence et l’évolution de cette élite lui auront-elles procuré une légitimité qui justifierait son maintien et notre adhésion à elle ? Ou notre volonté d’être utiles à l’Afrique, d’être ses serviteurs, nous commanderait-elle de nous émanciper de ce cadre, de cet instrument d’une société d’ordres et de privilèges, que constituerait l’élitisme ?
Entre le maintien, la réforme et l’abandon de l’élitisme, on constate que les issues sont aussi nombreuses que les questions. En nous réunissant dans ce second ASPATalk, autour de nos quatre invités dont les parcours excellents justifient leur présence, notre objectif est d’identifier le meilleur sort qui peut être réservé à l’élitisme.
L’ASPA, par ma voix, vous remercie de votre présence et vous souhaite de vivre deux merveilleuses heures de réflexions et d’échanges qu’elle espère profonds et formateurs pour tous.
Dieu bénisse l’Afrique !
Photo de couverture : © Peggy_Marco
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